Déchets ; le 1er geste est celui qui compte le plus

Publié le 9 janvier 2021

Naël, Lélio, Tom, Alexian et Mehdi, à Suresnes, s’interrogent sur la gestion des déchets en Île-de-France. Cyrille DEROUET, directeur prévention et sensibilisation de l’agence métropolitaine des déchets ménagers SYCTOM, répond à leurs questions.

L’Anthropocène : état des lieux

Pour comprendre la vie d’un déchet, savoir ce qui est recyclable et ce qui ne l’est pas, mesurer l’impact de cette chaîne de traitement sur l’environnement, les globes-reporters du collège Jean MACE Macé souhaitent parler à une personne responsable d’une usine de recyclage.

Ces missions relevant de l’intérêt général et du service public, notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS, se tourne vers l’un des principaux acteurs en l’Île-de-France, SYCTOM. Il s’agit de l’agence métropolitaine des déchets ménagers, qui est aussi « le premier opérateur public européen de traitement et de valorisation des déchets ménagers ».

Après avoir contacté le service presse de l’agence SYCTOM, Chloé doit patienter et relancer à plusieurs reprises pour trouver un interlocuteur. En cette fin d’année 2020, les emplois du temps sont chargés et la crise sanitaire a poussé de nombreux membres du personnel à travailler hors de leurs sites. Par ailleurs l’agence ne se dit pas en capacité, dans un premier temps, de recevoir une journaliste au sein de l’une de ses installations.

Une bonne nouvelle tombe à la mi-décembre. Cyrille DEROUET, le directeur prévention et sensibilisation de la direction générale adjointe mobilisation, publics et territoires, contacte notre envoyée spéciale et lui propose un rendez-vous début janvier 2021, au centre de tri du 17ème arrondissement de Paris, inauguré en juin 2019 dans l’écoquartier Clichy-Batignolles.

Quelques jours avant le rendez-vous, Cyrille DEROUET lui transmet les consignes de sécurité à respecter pour accéder au site. Une fois sur place, Cyrille DEROUET répond à toutes les questions des globe-reporters et propose même à notre journaliste une visite du centre de tri. Pour cela, elle doit s’équiper : gilet jaune, casque de protection et surchaussures.

Chloé arpente « le ventre de la bête » et sort son appareil pour illustrer le sujet et photographie l’intérieur de l’usine et son fonctionnement. Autorisée à prendre des images installations, notre journaliste ne peut toutefois pas documenter le travail des ouvriers et des ouvrières, car ils et elles n’ont pas signé de droit à l’image.

À l’intérieur, c’est un véritable enchevêtrement de machines de tri mécanique et de tapis roulant qui défilent à toute vitesse sur lesquels sont entreposés des milliers de déchets.

La visite est instructive et exhaustive puisque Chloé remonte le fil du cheminement de tous les déchets jusqu’à leur espace de stockage. Avant qu’elle ne quitte les lieux, Cyrille DEROUET lui dit attendre avec impatience le travail journalistique qui sera produit par les globe-reporters et espère avoir été le plus clair possible.

Un reportage réalisé en décembre 2020

Sources photographiques

Portrait Cyrille DEROUET, prêt à faire visiter le centre de tri à notre envoyée spéciale © Globe Reporters
Portrait Cyrille DEROUET, prêt à faire visiter le centre de tri à notre envoyée spéciale © Globe Reporters
Dans la salle de réunion, un schéma explique le cheminement des déchets au sein du centre de tri du 17ème arrondissement de Paris © Globe Reporters
Dans la salle de réunion, un schéma explique le cheminement des déchets au sein du centre de tri du 17ème arrondissement de Paris © Globe Reporters
Cette carte nous montre les communes gérées par SYCTOM, mais aussi les sites et les installations de l’agence © Globe Reporters
Cette carte nous montre les communes gérées par SYCTOM, mais aussi les sites et les installations de l’agence © Globe Reporters
Maquette du centre de tri de l’agence SYCTOM où l’on voit distinctement l’entrée qui permet la pesée des camions, et la sortie après que ces derniers aient vidé leurs contenus © Globe Reporters
Maquette du centre de tri de l’agence SYCTOM où l’on voit distinctement l’entrée qui permet la pesée des camions, et la sortie après que ces derniers aient vidé leurs contenus © Globe Reporters
Cyrille DEROUET propose à notre journaliste une visite du lieu pour comprendre comment le tri est effectué une fois dans l’usine © Globe Reporters
Cyrille DEROUET propose à notre journaliste une visite du lieu pour comprendre comment le tri est effectué une fois dans l’usine © Globe Reporters
Tout commence avec la pesée et l’identification des camions de collecte © Globe Reporters
Tout commence avec la pesée et l’identification des camions de collecte © Globe Reporters
Une fois le contenu déversé dans les locaux de l’usine, les déchets de la poubelle jaune sont acheminés via la trémie d’alimentation qui pousse les déchets jusqu’au trommel. Cette machine permet un tri mécanique des déchets par taille et de récupérer les « matières fines », y compris en acier et en aluminium © Globe Reporters
Une fois le contenu déversé dans les locaux de l’usine, les déchets de la poubelle jaune sont acheminés via la trémie d’alimentation qui pousse les déchets jusqu’au trommel. Cette machine permet un tri mécanique des déchets par taille et de récupérer les « matières fines », y compris en acier et en aluminium © Globe Reporters
Puis les déchets à corps creux ou à corps plats sont séparés par des installations mécaniques © Globe Reporters
Puis les déchets à corps creux ou à corps plats sont séparés par des installations mécaniques © Globe Reporters
Ces différentes machines, comme ici les trieurs optiques, permettent d’affiner le tri avant que les déchets ne soient amenés vers les dernières vérifications manuelles © Globe Reporters
Ces différentes machines, comme ici les trieurs optiques, permettent d’affiner le tri avant que les déchets ne soient amenés vers les dernières vérifications manuelles © Globe Reporters
Ces différentes étapes ont permis de séparer les plastiques recyclables, les briques alimentaires, les papiers, les cartons, mais aussi les matières en acier (comme les boîtes de conserve) ou en aluminium © Globe Reporters
Ces différentes étapes ont permis de séparer les plastiques recyclables, les briques alimentaires, les papiers, les cartons, mais aussi les matières en acier (comme les boîtes de conserve) ou en aluminium © Globe Reporters
La dernière étape permet d’ajuster et d’affiner le tri sur des tapis roulants. Ce travail est effectué « à la chaîne », contrôlé par des ouvriers et ouvrières. Le rythme est intense, la tâche difficile et répétitive. Les déchets continuent ensuite leur route et sont comprimés par de grosses presses pour les transformer en « balles » © Globe Reporters
La dernière étape permet d’ajuster et d’affiner le tri sur des tapis roulants. Ce travail est effectué « à la chaîne », contrôlé par des ouvriers et ouvrières. Le rythme est intense, la tâche difficile et répétitive. Les déchets continuent ensuite leur route et sont comprimés par de grosses presses pour les transformer en « balles » © Globe Reporters
Les « balles » sont ensuite stockées dans les entrepôts du centre de tri par matières © Globe Reporters
Les « balles » sont ensuite stockées dans les entrepôts du centre de tri par matières © Globe Reporters
Elles seront ensuite récupérées par différentes entreprises qui vont pouvoir utiliser ces matières pour leurs productions © Globe Reporters
Elles seront ensuite récupérées par différentes entreprises qui vont pouvoir utiliser ces matières pour leurs productions © Globe Reporters
Les consignes de sécurité à respecter pour les visiteurs © SYCTOM
Les consignes de sécurité à respecter pour les visiteurs © SYCTOM
Portrait Cyrille DEROUET, prêt à faire visiter le centre de tri à notre envoyée spéciale © Globe Reporters
Dans la salle de réunion, un schéma explique le cheminement des déchets au sein du centre de tri du 17ème arrondissement de Paris © Globe Reporters
Cette carte nous montre les communes gérées par SYCTOM, mais aussi les sites et les installations de l’agence © Globe Reporters
Maquette du centre de tri de l’agence SYCTOM où l’on voit distinctement l’entrée qui permet la pesée des camions, et la sortie après que ces derniers aient vidé leurs contenus © Globe Reporters
Cyrille DEROUET propose à notre journaliste une visite du lieu pour comprendre comment le tri est effectué une fois dans l’usine © Globe Reporters
Tout commence avec la pesée et l’identification des camions de collecte © Globe Reporters
Une fois le contenu déversé dans les locaux de l’usine, les déchets de la poubelle jaune sont acheminés via la trémie d’alimentation qui pousse les déchets jusqu’au trommel. Cette machine permet un tri mécanique des déchets par taille et de récupérer les « matières fines », y compris en acier et en aluminium © Globe Reporters
Puis les déchets à corps creux ou à corps plats sont séparés par des installations mécaniques © Globe Reporters
Ces différentes machines, comme ici les trieurs optiques, permettent d’affiner le tri avant que les déchets ne soient amenés vers les dernières vérifications manuelles © Globe Reporters
Ces différentes étapes ont permis de séparer les plastiques recyclables, les briques alimentaires, les papiers, les cartons, mais aussi les matières en acier (comme les boîtes de conserve) ou en aluminium © Globe Reporters
La dernière étape permet d’ajuster et d’affiner le tri sur des tapis roulants. Ce travail est effectué « à la chaîne », contrôlé par des ouvriers et ouvrières. Le rythme est intense, la tâche difficile et répétitive. Les déchets continuent ensuite leur route et sont comprimés par de grosses presses pour les transformer en « balles » © Globe Reporters
Les « balles » sont ensuite stockées dans les entrepôts du centre de tri par matières © Globe Reporters
Elles seront ensuite récupérées par différentes entreprises qui vont pouvoir utiliser ces matières pour leurs productions © Globe Reporters
Les consignes de sécurité à respecter pour les visiteurs © SYCTOM

Sources sonores

  • Qu’est-ce que SYCTOM ? Quelles sont vos différentes installations en Île-de-France ?

  • Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quoi consiste votre travail ?

  • Quelles sont les fonctions et les spécificités du centre de tri où nous nous trouvons ?

  • Quelle quantité de déchets l’ensemble de vos usines de recyclage traitent-elles en moyenne par mois ou par an ? Et qu’en est-il pour le centre de tri Paris-Batignolles en particulier ?

  • Pouvez-vous décrire la vie des déchets en fonction de sa poubelle, de la collecte à leurs destinations finales ?

  • Quels sont les déchets non recyclables qui vont par exemple être brûlés ?

  • Que deviennent les matières qui ne peuvent pas être recyclées (Combustion ? Enfouissement ?) ? Et avec quel impact sur l’environnement ? Que deviennent les résidus des déchets brûlés ? Peut-on en tirer une énergie ?

  • Quel impact positif le recyclage a-t-il sur l’environnement ? À quel point est-il efficace ?

  • Pouvez-vous nous expliquer la vie des déchets des poubelles jaunes qui arrivent au centre de tri Paris-Batignolles ?

  • Que se passe-t-il si un déchet non recyclable se retrouve dans une poubelle jaune et dans une usine de déchets recyclables ?

  • Comment être sûr que les déchets recyclables jetés dans la poubelle jaune sont bien recyclés ?

  • Les déchets plastiques sont-ils les déchets qui sont le plus recyclés ? Sinon, quels sont-ils ?

  • Comment recycle-t-on les objets électroniques usés ?

  • Pensez-vous qu’il soit envisageable et ingénieux de créer des espèces animales capables de manger des déchets afin de les éliminer ?

  • Pourquoi n’y a-t-il pas les mêmes consignes de collecte sur tout le territoire français ou dans toutes les communes d’Île-de-France ?

  • Existe-t-il des usines de compostage ?

  • Quelles sont les entreprises « repreneuses » de vos matières recyclées ?

  • Avez-vous un message à adresser aux globes-reporters ?

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • 01 Ministère de la Culture et de la Communication